Des mots, toujours des mots...


Cette partie du site est destinée à publier des textes, les miens, mais aussi tout ceux qui me demanderont de le faire pour eux. On y trouvera aussi bien des textes, des nouvelles, des fictions, des extraits de romans ou des chansons, que des poèmes ou des citations. Donc si vous avez envie que je publie vos écrits, pas de soucis!

Je commence avec un texte que j'ai écrit et publié dans le journal de mon lycée :

 

Elle a le crâne rasé, elle aime les filles, lui est un peu rond et préfère les garçons, il a changé de sexe, elle est noire, il est gothique, on trouve que ces gens ne se fondent pas dans la masse, qu'ils se font trop remarquer et cela dérange... Aujourd'hui, tout le monde est jugé, voir stigmatisé sur ses différences. Parce que ce qui est différent fait peur. Ces gens sont considérés comme des marginaux dans la société, des "erreurs" . Et pourtant, que serait ce monde si nous étions tous identiques? Une foule de clones..Zombies sans cerveaux. Pensez vous réellement que ce monde serait intéressant?Nos différences, notre personnalité, c'est ce qui fait de nous des humains. Si ce que vous ne connaissez pas vous fait peur, allez jouer les curieux, et découvrez vraiment qui sont ces personnes! Peut être que votre première impression est faussée? Et si, en la jugeant mal, vous loupiez quelque chose de magique avec cette personne? Peut être que sous tout ce noir, ce garçon est votre futur copain? Ou encore que cette fille, mignonne mais effrayante, avec ses cheveux bleus et ses tatouages est en réalité très sensible? Peut être qu'elle a exactement les mêmes gouts que vous? N'ayez pas peur. Ces gens sont différents, mais humains. Nous sommes TOUS humains.

"Et puis, qu'est-ce-que ça veut dire, différents? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes... Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences..." -Anna Gavalda ; Ensemble, c'est tout.

L.M.

 

Une petite citation signée Emily Dickinson :

 

"Pour être hanté, nul besoin de chambre, nul besoin de maison, le cerveau regorge de corridors plus tortueux les uns que les autres..."

-Voilà qui laisse à réfléchir

Voila un nouveau texte, pour vous donner envie de ne jamais perdre espoir

quels que soient les cours durs de la vie, mais surtout de sourire...

 

Surtout souris, n'oublie pas de sourire. Souris pour escroquer ton désespoir, souris pour continuer de vivre, souris dans ta glace et devant les gens, et même devant cette page. Sifflote un peu pour croire que tout ne va pas si mal que ça. Souris pour croire que rien ne t'importe, souris pour te forcer à feindre de vivre. Souris toute ta vie, car elle est trop courte pour pleurer.

Souris à en crever et jusqu'à ce que tu en crèves de ce permanent sourire.

Une petite fiction...

Voila un début de fiction, juste quelques mots qui me font déjà rêver :

 

 

 

 


Un monde unique.
Le même monde par milliers.

Réel.
Imaginaire.


Et si ... nous étions tous irréels, seulement des illusions de ce qu'aurais pu être nos vies si nous avions existé? Uniquement un fantasme, un rêve dans l'esprit de quelqu'un d'autre ? Une fois réveillé, nous serions tous effacés, perdus dans le vide infini d'un monde lui même mort ... Si nous étions tous des pensés temporelles, périssables?
Que feriez vous si vous saviez que votre monde était faux, juste une image créée et contrôlée par quelqu'un qui, à tout moment pourrait y mettre fin ?

Eh bien imaginez que quelques personnes dans ce monde puissent entendre des choses ; des voix, des bruits qu'elles ne devrait pas pouvoir percevoir. Et si ces personnes pouvaient nous sauver ? Si elles possédaient le pouvoir de nous assurer la vie ? Vous n'y croyez pas n'est-ce pas ? Vous vous dites que je vous baratine, c'est juste un livre après tout non ?
Mais bon, commençons par le commencement...
Permettez moi de vous tutoyer.

Maintenant puisque tu insiste je vais te raconter l'histoire de notre héroïne, de Ton héroïne.
Moi ...

Marine

La France reste forte ..

Voici un texte très beau et très fort, qui provient d'un commentaire d'article du New York Times au sujet des événements du 13 novembre :

 

"La France incarne tout ce que les fanatiques religieux du monde détestent : la joie de vivre par une myriade de petites choses ; le parfum d'une tasse de café et des croissants le matin, de belles femmes en robe souriant librement dans la rue, l'odeur du pain chaud, une bouteille de vin que l'on partage entre amis, quelques gouttes de parfums, les enfants qui jouent dans les jardins du Luxembourg, le droit de ne croire en aucun dieu, de se moquer des calories, de flirter, fumer et apprécier le sexe hors mariage, de prendre des vacances, de lire n'importe quel livre, d'aller à l'école gratuitement, jouer, rire, se moquer des prélats comme des politiciens, de ne pas se soucier de la vie après la mort.

Aucun pays sur terre n'a de meilleure définition de la vie que les Français"

Démence..

Le premier poème de ce site peut paraitre étrange, mais il vous touchera peut être autant qu'il l'a fait pour moi, en tout cas je l’espère :


Démence :

Le temps se coupe la langue en prononçant ton nom.
Il l'oublie déjà tant le temps passe vite.
Que le soleil soit bas, ou la lune dans ton fond,
Il n'y a plus rien qui te retienne de ce gîte.
Pars loin de moi, tu n'y trouveras que du bonheur.
Ne t'inquiète pas, un jour elle arrivera ton heure.
Ne pleure pas, tes larmes de crocodile gardes-les pour toi
Ton hypocrite sourire ne fait plus palpiter mon cœur
Comme avant où je ne pensais même plus à moi
Quand j'étais tellement amoureuse que ça me faisait peur.
Le temps joue avec chacun de nous, de nos couleurs,
Il rit de faiblesses, de nos erreurs
Que chaque jour voit passer la fusée des insomnies
Quelques pluies avant la fin de l'aube, le début de la nuit.
Il ne s'oublie pas, le château de carte de l'amour
Il attend juste ton heure, pèse le contre mais jamais le pour.
Agenouille toi, baisse la tête, tends les bras, tu y es.
La rivière s'engloutit dans l'océan où je suis née.
Sors immergée la petite fille au drap bleu lavande
Elle n'attend plus qu'une chose, qu'on se décide, qu'on la pende.
Et la fumée s'efface avec mes faux regrets
Quand je vois ta fin s'annoncer, enfin cette année.

Il n'y a plus que toi et moi
Le temps se fout de tout
Il n'y a plus que toi et moi
Dans ce monde peuplés de fous

 


Emmanju

Un peu d'imagination...

Voila un autre début de fiction dont la suite viendra peut être un jour :

 

Les gens autour de moi, des cris, des pleurs. Je ne comprends pas, je cours de l’un à l’autre mais personne ne semble me voir. Que s’est-il passé ? Je crie, me prends les pieds dans une chaise et je tombe. Un flash. Des souvenirs qui me reviennent en tête. Des cris, des coups, suivis d’une chute violente. Le noir.
Je me relève, j'ai compris. Je m’appelle June Ivy Graham, et je viens de mourir.

* * *
Les gens sont paniqués et hurlent. Bizarrement, je me sens calme. Maintenant que je suis morte, pourquoi m’énerver ? Je suis triste tout de même… J’étais la reine du lycée, j’allais être couronnée. Je vois mon copain (mon ex ? on dit comment quand on est mort ?), l’air choqué, des larmes dans les yeux.. Le pauvre. Mes amies sont autour de lui, elles pleurent. Je vois des hommes en combinaison charger mon corps et l’emmener. S’ils emmènent mon corps, moi je fais quoi ? Je vais où ? J’essaie de les suivre, mais une sorte de barrière m’en empêche. Quoi ? Je suis bloquée dans cette salle ? Dans ce lycée ? Mais c’est impossible ! Je fais comment pour partir ? Je me concentre et tente de faire jaillir mes pouvoirs. Rien. Ah oui je ne vous ai pas prévenus ? Je suis une sorcière, comme toutes les femmes de ma famille, et ce, depuis des siècles. 
Bon, faisons le point. J’ai 18 ans, je m’appelle June, je suis une sorcière dans un monde de gens normaux et je suis morte. Ah et enfermée dans mon lycée. 
Le lycée s’est vidé. Il fait nuit et je suis toujours ici. Je me balade dans les couloirs, je vais dans les salles de cours. C’est un peu effrayant la nuit. En même temps je suis un fantôme,  c’est moi qui devrais effrayer les gens. Je tente à nouveau de sortir de mon lycée, une porte invisible me bloque, toujours et encore. Je me calme, respire, et pousse de toute mes forces sur cette « barrière ». Rien, toujours rien, et la nuit est bientôt terminée. Je m’assois  dans un coin pour réfléchir. Que dois-je faire ? Pourquoi suis-je  enfermée ici ? A nouveau je tente de faire fonctionner mes pouvoirs. Je me concentre et une petite étincelle jaillit de mes doigts. Ça refonctionne, génial ! Je murmure quelques mots et une faible lumière éclaire les couloirs, ce qui rend le tout moins sinistre. Je reste assise dans mon coin favori, à réfléchir. Les minutes s'écoulent lentement, et je finis par m'assoupir.
 
* * *
Lorsque j'ouvre les yeux, il fait jour. Je regarde ma montre, il est plus de huit heures, mais il n'y à personne nulle part. Me fiant à mon instinct, je me dirige vers le gymnase. Lorsque je traverse le mur, j'entends la voix du professeur. Je m'assois en haut des gradins et regarde autour de moi. De nombreux élèves sont livides, le visage cerné. Mes amies, Nora et Kaytlin pleurent au premier rang, vêtues de noir. Je relève la tête vers le proviseur, et vois, sur scène, une grande photo de moi, au bal de promo, quelques heures avant ma mort. Les larmes me montent aux yeux quand je comprends. Je suis à ma cérémonie d'hommage. J'ai déjà assisté à une cérémonie comme ça, pour un professeur décédé. Je me concentre sur les paroles de Mr. Thompson, qui dit «...June était une élève très appréciée, autant par ses professeurs que par ses camarades, sa disparition tragique nous à tous causé un grand choc, et je vous promets à tous que celui qui à fait ça sera retrouvé. En attendant, je vous demande d'être très prudents, de ne pas vous déplacer seuls dans le lycée, même dans les couloirs. Si celui qui à fait ça a réussi à pénétrer dans la salle de bal une fois, il peut recommencer. Maintenant, nous allons observer une minute de silence en la mémoire de June Graham s'il vous plaît. »
Les élèves baissent la tête et j'en profite pour me déplacer dans les rangs. J'ai donc été tuée ? Une rage sourde m'envahit et ma magie commence à crépiter autour de moi. En redescendant de peur de blesser quelqu'un, je passe devant le premier rang. Je vois alors la bouche de Nora s'ouvrir en un O parfait, ce qui interrompt soudainement ma colère. Elle me regarde, j'en suis sure. Je me met a courir tandis que des larmes envahissent ses yeux. Elle pensera que c'est une illusion liée au choc. Nora est quelqu'un de très sensible. Je traverse le mur et vais devant le lycée respirer un peu. Mon dieu, ce que j'ai envie de fumer. Juste pour me détendre un peu. Je voudrais pouvoir sortir aussi, aller voir ma famille. Je pousse à nouveau sur ce « mur », ma colère revenant à la vitesse de l'éclair. Mes cheveux se mettent à crépiter, et ma magie envahit l'air. Je me met à crier et à pleurer en même temps. En réponse à mes sentiments, le ciel se couvre soudainement, et des trombes d'eau se déversent. En rage, je pousse a nouveau contre ce maudit mur, de toutes mes forces. Soudain j'entends un craquement, et je tombe, m'étalant dans la rue. Cette chose à cédée ? Je suis libre ? Je saute de joie et part à toute allure chez moi. J'ai besoin de voir ma famille, de retrouver ma maison, et ma chambre, même si tout a désormais changé, c'est chez moi. J'arrive devant ma maison, elle est vide, volets clôts. Je monte dans ma chambre et me jette sur mon lit, ce qui ne produit aucun effet. Je fonds alors en larmes, et épuisée, finit par m'endormir.
 
* * *
Lorsque j’ouvre les yeux, c’est la nuit. Je suis glacée.  Je me relève et constate que je ne suis pas dans mon lit, mais au milieu de l’ancien cimetière, celui qui a été laissé à l’abandon après la construction du nouveau. Je commence à paniquer, je ne suis pas dans n’importe quel endroit ; les légendes de ma famille raconte que des créatures ont été enterrées ici, des monstres surnaturels, vivant la nuit, subsistant grâce au sang et aux meurtres.  Nous n’allons jamais dans cette partie du cimetière, c’est beaucoup trop dangereux. Comment suis-je arrivée ici d’ailleurs ? Somnambulisme (ça existe quand on est mort ?), ou quelque chose de bien plus étrange ? Je me mets à marcher au hasard, mes pas me menant loin de cet endroit. Au moment de passer la grille du cimetière, je sens comme une présence dans mon dos. Je me retourne, persuadée d’être suivie, et prépare mes pouvoirs. Soudain le vent se lève violement,  m’assaillant de toutes parts, et de la neige commence à tomber. Elle me traverse, ce qui ne m’empêche pas de crier de terreur et de me mettre à courir. Le vent augmente encore, se transformant en une tempête de neige, mes cheveux me battant le visage tandis que je cours de toutes mes forces. Je vois soudain l’angle de ma rue, et j’accélère encore, traversant le mur pour rentrer directement dans la maison, où je m’effondre, à même le sol, secouée de tremblements. J’ai eu si peur, d’où venait ce vent ? J’attends encore quelques instants avant de me relever, un peu calmée. Si seulement je pouvais parler  à Nora ou Kaytlin… J’ai besoin d’elles en ce moment. Je sais ! Hier, Nora a semblé me voir. Demain soir j’essaierai de la contacter. Je suis une sorcière non ? Mais pour ce soir, j’ai eu assez d’émotions, je monte me coucher et tente de terminer ma nuit.
* * *

Elle

Pour continuer, un autre poème, écrit il y a quelques années

 

Elle,

Elle a fait son vœu,

La fille aux cheveux de feu;

Gravé à jamais dans sa mémoire,

Elle veut y croire.

Elle veut qu'il revienne,

Qu'il lui dise qu'il l'aime.

Lui,

Lorsqu'il est parti,

Il a brisé sa vie,

Comme un miroir maintes fois fêlé,

Qu'on ne peut plus réparer.

Eux,

Quand ils se retrouveront,

Rien ne sera comme avant.

Ils pourront être amis,

Ou ennemis,

Mais jamais plus amants.